On a demandé à la chanteuse lyrique américaine Marian Anderson quel a été le moment le plus marquant de sa vie. Elle aurait pu répondre que c’était le concert privé qu’elle avait donné à la Maison Blanche pour le président Roosevelt ou son récital pour la famille royale anglaise. Au lieu de ça, elle a surpris le journaliste en disant : « C’est celui où je suis rentré et ai pu dire à ma mère qu’elle n’aurait plus jamais besoin de faire la lessive. » On est tous naturellement égoïstes et on pense d’abord à ses propres intérêts. Voilà pourquoi on doit se transformer par le renouvellement de l’intelligence (voir Ro 12.2). Les psychologues parlent de comportement inné et acquis. Êtes-vous de nature pessimiste, apprenez l’optimisme. Êtes-vous de nature craintive, apprenez le courage. Êtes-vous égoïste, apprenez la générosité. Dieu veut que nous recherchions des occasions de bénir les autres tout au long de notre vie : « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » (Ga 6.10). Non seulement faut-il le faire aux autres, mais aussi à Dieu à travers eux, « et cela non seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de toute leur âme la volonté de Dieu. Servez-les de bon gré comme si vous serviez le Seigneur et non les hommes, sachant que chacun, esclave ou libre, recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait » (Ep 6.6–8). En clair, ce que vous faites aux autres, Dieu le fera pour vous !