Dans un de ses livres, William Kil­patrick dénonce un cer­tain nom­bre de mythes aux­quels les par­ents se réfèrent dans l’é­d­u­ca­tion des enfants. 1) Le mythe du « gen­til voy­ou ». Dans la lit­téra­ture et le ciné­ma améri­cains, les « mau­vais garçons » sont volon­tiers séduisants. Tom Sawyer et Buster Brown en sont des exem­ples du passé. Mais on trou­ve aus­si de sales goss­es adorables dans des films con­tem­po­rains. Cette tra­di­tion améri­caine a un impact si puis­sant que le mot « obéis­sance » est presque devenu un gros mot. 2) Le mythe de la bon­té innée. C’est l’idée que la ver­tu s’imposera d’elle-même si on autorise les enfants à grandir à leur manière. 3) Le mythe de l’expert omni­scient. Depuis plusieurs décen­nies, les par­ents suiv­ent aveuglé­ment l’avis de pro­fes­sion­nels de l’é­d­u­ca­tion. Mal­heureuse­ment, la grande majorité de ces « experts » croient au mythe de la bon­té innée. On a telle­ment mis l’ac­cent sur la nature unique, créa­tive et spon­tanée des enfants, que les par­ents en sont venus à penser qu’éduquer leurs enfants sig­ni­fie s’adapter à eux, plutôt que de leur appren­dre à s’adapter aux exi­gences de la vie en société. Voici ce que Dieu dit à son peu­ple sur la loi et les enfants : « Leurs fils qui ne con­naîtront pas l’en­ten­dront, et leur appren­dront à crain­dre l’Éter­nel, votre Dieu, tout le temps que vous vivrez ». Notez les verbes « enten­dre » et « appren­dre ». Ce n’est pas une sug­ges­tion. C’est un com­man­de­ment auquel Dieu vous demande d’obéir pour obtenir la béné­dic­tion sur votre famille.