Les Amérin­di­ens ne con­nais­saient pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, mais leurs dif­férentes langues étaient tout sauf prim­i­tives. Le vocab­u­laire de bon nom­bre d’entre elles était aus­si vaste que celui des colons français et anglais, et sou­vent beau­coup plus explicite. Dans une de ces langues, par exem­ple, le mot ami se traduit joli­ment par : « celui qui porte mes cha­grins sur son dos ». Quelle belle déf­i­ni­tion ! Quand une per­son­ne vient vers vous pour trou­ver du récon­fort ou vous deman­der con­seil, très sou­vent, elle recherche sim­ple­ment une présence, une oreille atten­tive et le désir de partager sa peine. Si votre réponse est machi­nale, elle peut en déduire que vous n’avez pas le temps pour elle. L’une des plus belles choses jamais dites à pro­pos de Jésus dans la Bible est qu’il est capa­ble de « com­patir à nos faib­less­es ». La plu­part du temps on attend d’abord de vous de la com­préhen­sion et de la com­pas­sion. Voici com­ment venir en aide aux autres. 1) Écoutez-les avec un cœur récep­tif au lieu de pré­ten­dre pou­voir régler à vous seul(e) leur prob­lème. 2) Partagez leurs larmes ou leurs silences. 3) Dites-leur que vous êtes disponible, prêt(e) à les soutenir et que vous aurez tou­jours du temps pour eux. 4) Rap­pelez-leur que les hommes ne peu­vent pas tout, mais que rien n’est impos­si­ble à Dieu. 5) Priez pour eux, et avec eux s’ils sont d’accord. Ain­si, vous leur per­me­t­trez de pren­dre le fardeau qui pèse sur leurs épaules et de le dépos­er sur celles de Dieu (voir Ps 55.22).