Dans un de ses livres, Leonard Grif­fith racon­te l’his­toire d’un étu­di­ant coréen leader dans les milieux chré­tiens de l’U­ni­ver­sité de Penn­syl­vanie. Le soir du 25 avril 1958, il quitte son apparte­ment afin de poster une let­tre pour ses par­ents en Corée. Lorsqu’il revient de la boîte aux let­tres, onze ado­les­cents en blou­son de cuir lui bar­rent le chemin. Sans un mot, ils le rouent de coups avec des matraques, une barre de fer, leurs pieds et leurs poings. Ils le bat­tent à mort puis ils l’abandonnent dans le caniveau. La pop­u­la­tion de Philadel­phie crie vengeance et le pro­cureur annonce à la télévi­sion qu’il va requérir la peine de mort. Arrive alors une let­tre de Corée, signée par les par­ents du jeune homme et vingt-et-un autres par­ents : « Notre famille s’est réu­nie et nous avons décidé de deman­der que la sen­tence la plus clé­mente pos­si­ble soit pronon­cée envers ceux qui ont com­mis cet acte crim­inel, dans le cadre des lois de votre pays. Pour preuve de notre sincère espoir con­tenu dans cette demande, sachez que nous avons décidé de con­stituer un fonds d’aide pour veiller à l’éducation religieuse, morale, pro­fes­sion­nelle et sociale de ces jeunes garçons à leur sor­tie de prison. Nous osons exprimer notre espérance avec un esprit reçu de l’É­vangile de notre Sauveur Jésus-Christ, mort pour nos péchés. » Cette his­toire élève le par­don à un tout autre niveau, n’est-ce pas ? Il enseigne égale­ment que lorsqu’on par­donne, on passe du statut de vic­time à celui de vain­queur. Et c’est ce que Jésus veut pour vous aujourd’hui !