Lorsqu’on perd son sang-froid, on dit souvent qu’on « perd les pédales ». Dans l’expression anglaise équivalente, on parle de la tête d’un marteau qui se détache du manche au moment de l’utiliser. Et plusieurs choses pas très bonnes se produisent alors. 1) Le marteau devient inutilisable. Votre message est peut-être très important, mais la manière dont vous le délivrez détermine vos chances d’être entendu(e). En d’autres termes, si les gens ne vous prennent pas au sérieux, vous n’obtiendrez pas les résultats escomptés. 2) La tête du marteau peut faire des dégâts. Hors de contrôle, il risque d’endommager tout ce qui se trouve sur son chemin. Les mots prononcés sous le coup de la colère provoquent des blessures inguérissables. Jacques écrit : « Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère : car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Ja 1.19–20). 3) Réparer à la fois le marteau et les dégâts peut prendre beaucoup de temps. Dans certains cas, il est tout simplement impossible de le faire. Voici quelques versets à retenir en cas de besoin. « Celui qui est prompt à la colère fait des stupidités ». « Renonce à la colère, laisse tomber ta fureur. Ne t’irrite pas, cela ne produirait que du mal » (Ps 37.8, BFC). « L’homme qui a du discernement est lent à la colère, et il met son honneur à passer sur une offense » (Pr 19.11). « Il ne faut pas s’irriter trop vite ; seuls les sots s’irritent facilement » (Ec 7.9, BFC). Voici donc votre parole du jour : gardez votre sang-froid.
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