Que ce soit à l’église ou au travail, être responsable implique de bien répondre à cette question : si on ne prend pas soin de sa propre famille, comment peut-on prendre soin de ceux qui à l’extérieur nous ont fait confiance ? Question gênante, n’est-ce pas ? Faut-il réagir en disant : « Ma vie privée ne regarde que moi » ? Eh bien, c’est là que l’on se trompe ! On doit prêcher par l’exemple. Les gens qui ont des reproches à nous faire hésitent souvent à nous dire les choses en face, mais n’en pensent pas moins et préfèrent se plaindre aux autres. Pour réussir, on a le choix entre impliquer ses proches ou les négliger. Leur accorder le temps et l’attention qu’ils méritent, ou les assommer sans cesse avec nos frustrations de fin de journée. Les membres de la famille sont-ils plus importants qu’une carrière ? Ils devraient l’être. Recevoir toutes les distinctions et récompenses possibles sur le plan professionnel ne sert à rien si on échoue dans son foyer. Qui fêtera avec nous ? Le psychologue William James a déclaré : « Chez chaque personne, il y a un profond besoin d’être apprécié. » Et les commentaires superficiels de collègues qui louent notre talent et nos réalisations ne répondront pas à ce besoin. Il n’existe que là où l’acceptation, l’amour et l’encouragement lient chaque membre de la famille. La maison devrait être un refuge, l’endroit où trouver un abri contre les tempêtes de la vie. Faisons-le sans tarder.
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