Quatrième point : la personnalité. Avant d’embaucher un cadre, une entreprise établit souvent un profil pour identifier ses forces et ses faiblesses. Suis-je compatissant(e) envers les gens ou en compétition avec eux ? Ai-je une personnalité audacieuse ou un tempérament plus généreux ? Le pire que je puisse faire est d’envier la personnalité des autres et de dire : « J’aimerais être comme eux. » C’est comme reprocher à Dieu : « Tu t’es trompé en me faisant. » Dieu aide à changer une conduite et à renforcer un caractère, mais il ne changera pas une personnalité, même si on prie jusqu’à l’épuisement. Il va simplement aider à le reconnaître et à l’optimiser. On dit que les oiseaux se regroupent selon leur plumage. Les aigles ne traînent pas avec les canards. Ils ne veulent pas vivre dans une basse-cour ou nager dans un étang. Leur potentiel les rend impatients. Les aigles sont des solitaires. Les canards, en revanche, travaillent en équipe. Ils parcourent des milliers de kilomètres du Canada au Mexique dans une formation en V parfaite sans rompre leur rang. Ils savent s’entraider. Avant que Dieu ne m’assigne une mission, il m’a conçu. Il me donne la bonne personnalité pour accomplir son plan pour ma vie. Alors au lieu de me rabaisser ou de souhaiter avoir un tempérament différent, je dis avec le Psalmiste : « C’est toi qui as créé ma conscience, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. Seigneur, merci d’avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce que tu réalises est prodigieux, j’en ai bien conscience » (Ps 139.13–14).
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