Quand Dieu donne une vision, il faut se préparer à verser quelques larmes, car il y aura un prix à payer. La voie du succès est jalonnée d’épreuves, et il n’y a aucun passe-droit ! Mais Dieu promet que le temps de la récolte viendra : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec cris de triomphe. Celui qui s’en va en pleurant, quand il porte la semence, s’en revient avec cris de triomphe, quand il porte ses gerbes » (Ps 126.5–6). Ce passage nous enseigne deux choses. 1) Il y a un temps pour pleurer. Pour autant, on ne doit pas céder à la passivité ni au repli sur soi. En voyant les ruines de Jérusalem, Néhémie a été ému aux larmes. Puis il a élaboré un plan, formé une équipe et reconstruit la ville. Qu’est-ce qui nous afflige ? Et qu’est-ce qui nous passionne ? 2) Il y a un temps pour moissonner. Tout a un sens dans la vie, tout a une saison (voir Ec 3.1–8). Quand on comprend la raison et qu’on exploite la saison, on devient « comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps » (Ps 1.3). Remarquez l’expression « en son temps ». Les fruits poussent au moment fixé. Il faut donc discerner les changements de période de sa vie et s’y adapter, surtout lorsque l’heure de la récolte a sonné. On doit savoir quand vient le moment de se réjouir et de commencer la moisson, faute de quoi, on la manquera ! Les larmes sont pour le semeur, mais la joie est pour le moissonneur. Ainsi, lorsque vient le temps, courez aux champs ! Vous avez payé votre dû ; désormais il est urgent d’en profiter.
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