On peut vite se sentir débordé face aux traites, au loyer, aux frais médicaux, à l’escalade des dépenses de nourriture et de carburant, aux frais de scolarité et au plan de retraite ! Et la pression est encore plus grande en cas d’emploi précaire ou de chômage. Alors vers qui se tourner ? Entouré d’ennemis, David s’est tourné vers Dieu : « Oui, mon âme, fais silence devant Dieu ! Car de lui vient mon espérance […]. Je ne chancellerai pas » (v.6–7). Où se situent mes attentes ? Une amélioration de l’économie ou du marché du travail ? La promesse de jours meilleurs ? L’espoir de David était plus pertinent : il attendait la réponse dans le caractère immuable et la fidélité de Dieu. Face à la montée de l’anxiété, on lève souvent les bras au ciel en signe d’impuissance, on se sent incompétent et on cède au désespoir. Être conscient de ses besoins, c’est être responsable, mais être submergé par eux est la preuve que l’on puise à la mauvaise source pour obtenir des réponses. George MacDonald a dit : « Nous considérons Dieu comme notre dernière et plus faible ressource. Nous n’allons vers lui que lorsque nous n’avons nulle part où aller. Et puis nous apprenons que les tempêtes de la vie nous ont poussés, non sur les rochers, mais dans le refuge désiré. » Relisons David : « Épanchez vos cœurs en sa présence ! Dieu est notre refuge ». Dieu est notre seule et unique source. Puisqu’il nous a donné son Fils, c’est bien la preuve qu’il nous donnera aussi tout ce dont nous avons besoin (voir Ro 8.32).
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