Vivre sans pardonner fait toujours plus de mal que l’offense subie, et cette douleur dure toujours plus longtemps. Le ressentiment, c’est la porte ouverte à la dépression et à la maladie. Pardonner aide à guérir les blessures et à retrouver la joie. Voici deux étapes pour y arriver. 1) Se souvenir qu’on a soi-même été pardonné, de manière inconditionnelle. Il faut se rappeler la grâce de Dieu envers nous, et le prix payé pour notre pardon. En refusant de faire preuve de miséricorde, on ressemble à l’homme de la parabole, dont le maître avait effacé la dette colossale, mais qui ne voulait pas effacer la dette minuscule d’un autre à son égard (voir Mt 18.23–34). La grâce que Dieu nous accorde devrait nous interdire de la refuser à quiconque nous blesse. 2) Libérer l’offenseur de sa dette. Vous dites : « Mais cette personne me doit quelque chose pour ce qu’elle m’a fait ! » Vos amis et la loi diront oui, car on pense que la seule façon qu’elle apprenne à faire ce qui est juste est de payer pour le mal qu’elle a fait. Mais tant que vous vous accrochez à vos droits, vous restez enchaîné(e) au passé. Il vous tient sous son emprise, et votre avenir est compromis. N’oubliez pas que le péché de votre offenseur a été payé par le même amour, le même sacrifice qui a couvert vos propres offenses et annulé vos dettes. Cette personne aussi a droit au pardon, et elle en a besoin. De plus, le pardon est positif pour vous : « Pardonnez aux autres et Dieu vous pardonnera » (Lu 6.37, BFC).
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