On se souvient tous de la première fois où l’on a dit un dernier adieu à un être cher. Lors des funérailles, on a entendu des mots étranges et inconnus. On s’est demandé : « Parti pour où ? Décédé comment ? Quel est cet au-delà ? » Quand quelqu’un meurt après une vie bien remplie, on peut l’accepter. Mais que se passe-t-il si la violence ou la maladie emporte un proche dans la fleur de l’âge ? Maintenant, les rêves disparaissent en même temps que le cercueil dans le sol. Paul écrit : « Frères, nous désirons que vous connaissiez la vérité au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas tristes comme les autres, ceux qui n’ont pas d’espérance. Nous croyons que Jésus est mort et qu’il s’est relevé de la mort ; de même, nous croyons aussi que Dieu relèvera avec Jésus ceux qui seront morts en croyant en lui » (v.13–14). Ces mots teintent notre chagrin d’espérance. Ils nous assurent que nous reverrons nos proches. N’est-ce pas ce que nous désirons croire ? Nous aspirons à savoir que nos proches sont en sécurité dans la mort. On veut avoir l’assurance que l’âme va instantanément devant Dieu. Mais osons-nous y croire ? Selon les Écritures, oui ! À sa mort, un chrétien entre immédiatement dans la présence de Dieu et se délecte d’une communion consciente avec le Père et avec d’autres qui l’ont précédé. Ces mots sur la pierre tombale d’un croyant résument tout : « La séparation n’est qu’un instant, mais la rencontre durera pour l’éternité. »
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