L’anxiété est un excès de préoccupation. Si on n’y prend garde, elle peut saper la confiance, la joie, la paix, l’humour et la perspective du lendemain. L’anxiété vient d’une obsession à vouloir comprendre ce qui s’est passé, avoir besoin de savoir ce que les gens pensent, avoir du mal à décider quoi faire. Salomon a dit : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.5–6). La confiance me demande de vivre avec des questions sans réponse, d’être satisfait(e) de savoir que Dieu sait ce que je ne sais pas. Personne n’aura jamais une compréhension parfaite des choses. Paul lui-même avoue : « Notre connaissance est incomplète » (1Co 13.9, BFC). Guérir de l’anxiété, c’est d’abord accepter trois choses. 1) Dieu sait tout. 2) Dieu n’est jamais pris au dépourvu. 3) Dieu a toujours une solution. J’ai donc le choix entre porter moi-même mon fardeau ou le confier à Dieu. Pierre dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1P 5.7). Notez-le bien : tous vos soucis, une fois pour toutes. Vivre de cette façon demande de la patience et de la pratique, alors ne vous attendez pas à un miracle du jour au lendemain. Apprenez à vous prendre en flagrant délit. Lorsque l’anxiété survient, dites : « Seigneur, ceci n’est pas à moi, c’est à toi. Alors, je te le donne. » Essayez-le pendant les trente prochains jours et voyez ce qui se passe.
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