La vie apporte régulièrement son lot de mauvaises nouvelles. Il peut s’agir par exemple de la perte d’un être cher, de la santé, des revenus, du mariage, de la réputation. Le Psalmiste écrit : « Quand j’ai peur, je mets ma confiance en toi ». Lorsque les temps sont difficiles, je m’accroche à tout ce que je sais sur la personne de Dieu. Je me rappelle qu’il est aimant, bienveillant et digne de confiance. Parfois, Dieu me donne une réponse ; parfois il me donne la certitude de sa présence. En ces temps de bouleversement, je m’attache au caractère immuable de Dieu. Comme le dit l’hymne : « Quand autour de mon âme tout s’effondre, c’est lui mon espoir et mon soutien. » Devrais-je alors nier mes sentiments et mes émotions ? David dit : « De ma voix je crie à l’Éternel, de ma voix je supplie l’Éternel » (Ps 142.2). Dieu ne me demande pas de nier la douleur, le deuil et la réalité de ma situation. Même Jésus a adressé des prières à Dieu avec « avec de grands cris et des larmes » (Hé 5.7, PDV). Si je n’épanche pas mon cœur devant Dieu, je risque de m’endurcir. Saint Augustin a dit : « Car ils sont bien enfoncés dans l’abîme, ceux qui ne crient même pas de l’abîme. » C’est lorsque je touche le fond et que je me tourne vers Dieu que je découvre sa présence. C’est lorsque je suis profondément secoué que je développe une foi inébranlable en Dieu. Dans ce cas, je peux m’appuyer sur sa Parole qui dit : « Je suis avec toi, je te protégerai partout où tu iras » (Ge 28.15, BFC).
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