Lorsque les gens vous blessent, vous avez trois options : 1) leur ren­dre la pareille, 2) vous éloign­er d’eux, 3) prier pour eux et trou­ver un moyen de les bénir (voir Mt 5.44–45). Paul dit : « Pen­dant que nous en avons l’oc­ca­sion, pra­tiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi ». Nous sommes telle­ment préoc­cupés par la manière dont les autres nous trait­ent que nous nous soucions peu ou pas du tout de notre façon de traiter les autres. Nous avons peur d’être exploités, surtout si nos expéri­ences passées ont été douloureuses. Non seule­ment la crainte nous rend hyper­sen­si­bles à tous les faits et gestes de ceux qui nous entourent, mais elle nous fait mal inter­préter leurs inten­tions et nous les fait voir sous un mau­vais jour. Bien sûr, il est dif­fi­cile de ne pas crain­dre que les gens vous mal­trait­ent si c’est déjà arrivé. Il est donc essen­tiel de ne plus y penser du tout (voir Ph 3.13 et Esa 43.18). Alors, n’au­ront-ils plus à jus­ti­fi­er la façon de vous traiter ? Si ! La Bible affirme : « Cha­cun de nous ren­dra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres » (Ro 14.12–13). Con­fions la sit­u­a­tion à Dieu et refu­sons de nous en charg­er à nou­veau. Puis, « pra­tiquons le bien envers tous ». En d’autres ter­mes, occupons nos pen­sées à trou­ver com­ment nous ren­dre utiles aux autres. Alors nous n’au­rons plus le temps de penser à nos doléances per­son­nelles. De plus, ça per­met à Dieu d’œu­vr­er à la fois en eux et en vous.