"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Gary Fen­ton dit que les con­flits dans l’Église ressem­blent beau­coup au catch : ils ne sont pas si douloureux que ça ! Si vous dirigez une struc­ture, vous devez dis­tinguer : 1) désac­cord et con­flit. Il y a con­flit lorsqu’un groupe est dans l’im­passe et ne peut pren­dre de déci­sion. Imag­inez une réu­nion du con­seil d’église où deux mem­bres obtus se dis­putent vive­ment. Le lende­main matin, le pas­teur les con­voque, soucieux d’a­planir leur dif­férend. Il leur demande s’ils sont prêts à pren­dre une déci­sion, ou si leur débat houleux de la nuit dernière les en empêche. Tout bien con­sid­éré, les deux recon­nais­sent que si leur dis­cus­sion d’hi­er soir était ani­mée et ressem­blait à un com­bat de rue, ce n’est pas une rai­son pour démis­sion­ner ! 2) réc­on­cil­i­a­tion et réso­lu­tion. La réso­lu­tion con­siste à apporter des répons­es et à garder les gens dans l’u­nité, même s’ils ne sont pas d’accord. Cela dit, même en l’absence de réso­lu­tion, la réc­on­cil­i­a­tion demeure pos­si­ble. En cher­chant la réso­lu­tion, on recherche un ter­rain d’en­tente. 3) être en paix et faire la paix. Un pas­teur qui refu­sait de s’im­pli­quer dans les con­tro­ver­s­es de sa paroisse n’assistait jamais aux réu­nions. Il jus­ti­fi­ait son absence par « le désir d’être en paix ». Mais être en paix et faire la paix sont deux choses dif­férentes. Les arti­sans de paix ne restent pas les bras croisés, ils met­tent la main à la pâte en ten­tant de réc­on­cili­er les par­ties. Ce sont des risque-tout qui se jet­tent de tout cœur dans la bataille. Voilà pourquoi « ceux qui pro­curent la paix […] seront appelés fils de Dieu ! » (Mt 5.9)

"Merci pour Parole du Jour, toujours aussi parlante à mon cœur. Elle me fait grandir et me remplit de joie dans ce monde chaotique." Monique Je fais un don