Si c’est vous qui jugez, souvenez-vous de ce principe : tout se paye un jour. Jésus a dit : « Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. C’est du jugement dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu’on vous mesurera » (v.1–2). C’est la loi de réciprocité qui garantit que vous retrouvez ce que vous donnez. Ce n’est pas une menace, c’est une loi immuable, tout comme celle de la gravité. Vous dites : « J’accuse mais je suis de bonne foi. Tout le monde doit savoir que cette personne a péché ! » Peu importe, la Parole de Dieu interdit de juger. Vous avez peut-être raison et l’autre peut avoir tort, mais le jugement est une violation des Écritures. De plus, il vous met en position d’être jugé(e). Question : et si l’autre s’était déjà repenti, avait confessé son péché et reçu le pardon de Dieu ? Pensez‑y : le pire serait de juger les péchés que Dieu a déjà pardonnés et oubliés (voir Esa 43.25). Juger les autres, c’est regarder dans la mauvaise direction. On évite ce qu’on ne veut pas voir : ses propres défauts. Jésus a dit : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7.3). La paille, c’est l’affaire de Dieu. La poutre, c’est votre affaire ! Jésus a dit aussi : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » (Mt 5.7). Ne jugez pas les autres, soyez miséricordieux et très vite on vous le rendra.