Jusque-là, l’Évangile avait été prêché exclusivement aux juifs. Mais tout allait changer : « Un après-midi, vers trois heures, il eut une vision : il vit distinctement un ange de Dieu entrer chez lui et lui dire : “Corneille ! […] Dieu a prêté attention à tes prières et à l’aide que tu as apportée aux pauvres, et il ne t’oublie pas. Maintenant donc, envoie des hommes à Jaffa pour en faire venir un certain Simon, surnommé Pierre” » (v.3–5). Les prières et la générosité de Corneille en ont fait le premier non juif à entendre l’Évangile et être sauvé. Quelle récompense ! Dieu entend vos paroles quand vous consolez les affligés. Il voit les sacrifices auxquels vous consentez quand vous pourriez aisément les éviter. Vos actions ouvrent la voie à Dieu pour qu’il vous aide. Il les garde en réserve pour que vous ayez un bon matelas en cas de besoin. Une femme avait prié pour le lancement de son salon de toilettage canin mais elle ne pouvait se passer de publicité. Elle se rend donc au refuge animalier le plus proche et s’occupe bénévolement des chiens pour augmenter leurs chances d’adoption. Curieusement, plus elle s’impliquait, plus son entreprise se développait et le bouche à oreille avait fini par lui apporter une avalanche de clients. Vous dites : « Donc, si je n’aide pas les autres, Dieu ne m’aidera pas ? » Heureusement, non ! L’amour de Dieu est inconditionnel. Mais lorsque vous refusez une occasion de donner, vous ratez une occasion de recevoir. Le principe de réciprocité est simple : Lorsque vous faites preuve de générosité, Dieu promet d’être généreux avec vous (voir 2Co 9.6–8).