Après avoir fait les magasins, une femme rentre chez elle avec une robe très chère. Son mari, à cheval sur le budget, n’est pas content du tout et exige d’elle une explication. « La tentation était trop forte », répond-elle. « Pourquoi n’as-tu pas dit : “Arrière de moi, Satan !” ? » « Je l’ai fait mais il m’a dit que la robe m’allait tout aussi bien vue de derrière. Il a bien fallu que je l’achète ». Satan excelle dans l’art de déformer la vérité en nous suggérant insidieusement de blâmer les autres ou les circonstances afin de nous dédouaner. Selon Albert Ellis, « nos meilleures années sont celles pendant lesquelles nous assumons nos responsabilités au lieu de blâmer nos parents, l’écologie ou le gouvernement. Vous réalisez alors que votre vie est entre vos mains ». Florence Nightingale, qui s’est illustrée comme infirmière durant la guerre de Crimée, affirme : « Je dois ma réussite à une seule chose : je n’ai jamais cherché ou trouvé d’excuse ». Ceux qui réussissent admettent leurs erreurs et demandent pardon. Les autres rejettent la faute sur quelqu’un ou quelque chose. La Bible dit : « Si tu dis : “Je n’étais pas au courant”, celui qui examine le fond du cœur sait ce qu’il en est. Il t’observe, il connaît tout, il juge chacun selon ses actes » (Pr 24.12, BFC). Dans la prière, David reconnaissait toujours ses erreurs. Son honnêteté lui a valu d’être un homme selon le cœur de Dieu (1S 13.14). Au lieu de nier ou de justifier vos erreurs, reconnaissez-les, apprenez d’elles et allez de l’avant. C’est ainsi que vous grandirez !