La meilleure façon de tester un leader est de voir sa réaction face au succès d’un autre. Se réjouit-il ou est-il secrètement fâché ? Pense-t-il que la bénédiction d’un autre est à ses dépens ? Le roi Saül a envoyé David combattre Goliath. Quand il est revenu vainqueur et que les Israélites ont commencé à chanter les louanges de David, Saül n’a pas pu le supporter : « Dès ce moment, il regarda David avec méfiance ». Les dirigeants en mal de confiance sont un danger pour eux-mêmes et les groupes qu’ils dirigent. Être chef ne gomme pas les défauts, il les expose. Quelles que soient ses failles, elles se creusent si on veut diriger les autres. Les leaders médiocres ont quatre points communs. 1) Ils ne rassurent pas leur personnel. Un bon leader fait en sorte que les gens de son équipe se sentent bien dans leur peau. Il les honore, les récompense, les met en valeur. 2) Ils prennent plus qu’ils ne donnent. Ils sont en recherche permanente de reconnaissance. Ils agissent pour leur assurance personnelle en oubliant celle des autres. 3) Ils ne cessent de brider les talents. Pour eux, ce ne sont plus des collègues mais des concurrents potentiels qui peuvent gravir les échelons et menacer leur position. Ils trouvent souvent des moyens de s’attribuer le mérite du travail des autres. 4) Ils font le vide autour d’eux. Un collaborateur dont le moral est sapé par manque de reconnaissance se décourage et finit par ne plus être efficace. C’est alors toute l’organisation qui en souffre. Et vous, quelle sorte de leader êtes-vous ?
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