On pense à tort être capable de juger les personnes et les situations en fonction de leur apparence. Pendant quarante jours, Goliath a lancé le même défi à Israël : « Envoyez-moi votre meilleur guerrier, et je le tuerai. Je suis le champion. Je suis le meilleur. » Ce genre d’intimidation est commune à chaque géant que l’on rencontre dans la vie. Chuck Swindoll écrit : « Une angoisse se répète matin et soir, jour après jour, cherchant sans cesse à intimider. Elle revêt la forme d’une personne, d’une pression, d’un souci, d’une peur qui martèle le cœur au quotidien, celle qui fait hurler et remuer ses entrailles. Rien n’est plus persistant et impressionnant que les peurs et les inquiétudes, surtout quand on les affronte avec ses propres forces. » Pour choisir le prochain roi d’Israël, Dieu a dit à Samuel : « Ne prends pas garde à son apparence et à sa haute taille […] l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur ». L’être humain regarde ce qui se trouve à l’extérieur et forme des opinions basées sur ce qu’il voit. Goliath était géant, parlait fort et provoquait beaucoup, trois raisons pour instiller la peur dans le cœur des plus courageux. Mais Dieu n’était ni impressionné ni intimidé par lui. Et de plus, il a donné à David la capacité de voir Goliath à travers ses yeux. Les peurs sont comme les bébés ; plus vous les nourrissez, plus elles grandissent. Si on se met à voir les géants dans sa vie du point de vue de Dieu, ils perdent leur pouvoir de sidération. Il est donc temps de bannir la crainte.
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