Le commérage consiste à parler de choses qui ne nous regardent pas. Jon Zens constate : « J’ai vu des proches souffrir à cause de ragots répandus sans l’accord de la personne concernée. Il peut y avoir du vrai ou du faux dans ces commérages. Ils sont parfois motivés par de bonnes intentions, mais renferment toujours des informations négatives qui faussent la perception que l’on a de quelqu’un. La personne dénigrée n’est pas au courant car les médisants évitent généralement de s’adresser directement à elle. » Un responsable chrétien remarque : « L’armée des chrétiens est la seule armée qui tire sur ses blessés. » Alors, décidez d’évaluer les autres sur la base de votre expérience avec eux, non sur des racontars. Les informations de seconde main sont souvent peu fiables et trompeuses et violent le commandement du Christ de traiter les autres comme on voudrait être traité (voir Mt 7.12). Si on a été blessé par des ragots, on comprend la sagesse de ces mots. Les rumeurs et les insinuations peuvent sembler innocentes et anodines. Même si quelqu’un agit sans malice, elles ne sont pas acceptables. Répandre des ragots, c’est marcher dans l’amour à contre-sens, cet amour qui recherche le meilleur chez les autres (voir 1Co 13.7). Tozer a dit : « Ne répétez rien qui puisse blesser. “L’amour couvre une multitude de péchés” (1P 4.8) et le médisant n’a pas la faveur de Dieu. Si vous savez quelque chose qui pourrait blesser un enfant de Dieu, mettez-le en terre et dites : “Ici repose en paix l’histoire de mon frère.” Dieu va s’en charger. »