Colleen Alden écrit : « Je suis céli­bataire. J’aimerais tant une rela­tion et ce désir me con­duit à chercher Dieu. Pourquoi suis-je seule alors que j’ai besoin d’amour ? S’il est inutile de cri­ti­quer les plans de Dieu, il est impor­tant de saisir ce qu’il me donne : 1) Le courage. Ren­tr­er chez soi et retrou­ver quelqu’un qui me sou­tient me per­me­t­trait d’affronter les dif­fi­cultés de la vie. Le céli­bat m’oblige à compter sur Dieu pour affron­ter sans crainte un avenir incer­tain. Le psaume 27.1 dit : “L’Éter­nel est le refuge de ma vie. De qui aurais-je peur ?” Il est mon pro­tecteur et mon sauveur, avec ou sans mari. 2) La foi. Paul par­le ain­si aux Hébreux : “Con­tentez-vous de ce que vous avez présen­te­ment. Car Dieu lui-même a dit : ‘Je ne te lais­serai pas : non, je ne t’abandonnerai jamais’”. Quand je souf­fre et que je ne com­prends pas ce qui m’arrive, suis-je con­va­in­cue qu’il sait ce qu’il y a de mieux pour moi ? Après avoir éprou­vé la soli­tude au-delà du sup­port­able, nous crions à Jésus. “Il est proche de ceux qui ont le cœur brisé, il sauve ceux qui ont l’e­sprit abat­tu”  (Ps 34.19, BFC). Il sait ce que lan­guir sig­ni­fie, lui-même lan­guit après notre amour. 3) L’authenticité. Je suis par­fois attirée par un homme. Alors, un phénomène étrange se pro­duit : plus je m’intéresse à lui, plus je deviens quelqu’un d’autre. Les vieilles craintes resur­gis­sent : suis-je suff­isam­ment belle, mince, séduisante et intéres­sante ? Dieu a fait de moi ce que je suis et des années de céli­bat m’ont per­mis d’apprendre quelle femme je suis. Mieux vaut être seule que vivre avec quelqu’un qui me pousserait à changer ».