
En 1982, aux États-Unis, un homme a tenté d’assassiner le président Ronald Reagan en tirant sur lui. Sa fille Patti racontera plus tard ce que son père lui a enseigné lorsqu’il était à l’hôpital : « Papa m’a dit qu’il savait que sa guérison physique dépendait directement de sa capacité à pardonner à son agresseur. Il m’a montré que le pardon est la clé de tout. Il m’a donné un exemple de pensée conforme à l’image du Christ. » Les blessures que les autres nous infligent sont tantôt involontaires, tantôt délibérées. Mais dans les deux cas, la Bible est claire à ce sujet : il faut pardonner à ceux qui nous ont blessés, « comme Dieu vous a fait grâce en Christ. » C’est une exigence élevée, mais elle guérit nos plaies les plus profondes. Parfois, on a tendance à accorder le pardon sans émotion, presque mécaniquement, comme une boisson tombée d’un distributeur. Mais la Bible affirme que le pardon s’accompagne de deux attitudes : la bonté qui s’exprime par nos actes, et la tendresse qui se manifeste par notre conduite. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi que Dieu nous fait grâce. Tout au long de la Bible, on découvre des émotions attribuées à Dieu telles que la bonté, la douceur, la compassion, en paroles ou en actes. On les voit également dans la vie des personnes que Dieu a utilisées pour réaliser ses plans et ses objectifs. Joseph était l’un d’eux, lorsqu’il a pardonné à ses frères qui l’avaient trahi. Et il nous appelle à faire de même. Ce type de pardon vient autant du cœur que de la volonté.