Un proverbe dit : « L’oisiveté est mère de tous les vices ». La Bible racon­te : « Or, Satan entra dans Judas, […] et Judas alla s’en­ten­dre avec les prin­ci­paux sac­ri­fi­ca­teurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livr­er » (Lu 22.3–4). Il sem­ble que Judas ait été sans arrêt préoc­cupé par l’argent. Satan a exploité cette dépen­dance qui l’a mené à sa perte. Pen­dant les trois ans où il a suivi Jésus, Judas a sou­vent enten­du dire que l’amour de l’argent était risqué, mais il a fait la sourde oreille. Vos pen­sées ne s’arrêtent jamais. Si vous ne les con­trôlez pas, elles le fer­ont. Paul écrit : « Que tout ce qui est vrai, […] vertueux et digne de louange, soit l’ob­jet de vos pen­sées ». Ce que vous devien­drez est le résul­tat direct de ce qui occupe votre esprit. Ralph Emer­son écrit : « Ce que vous pensez tout au long du jour devient votre exis­tence. » John Locke dit : « Les actes d’une per­son­ne sont ce qui révèle le mieux sa pen­sée. » James Allen dit : « Aujourd’hui, vous vous trou­vez là où vos pen­sées vous ont mené(e). Demain, vous serez là où elles vous mèneront. » C’est pourquoi Pierre nous aver­tit : « Tenez-vous prêts à agir, gardez votre esprit en éveil » (1P 1.13, BFC). Et le Psalmiste a écrit : « Préserve aus­si ton servi­teur des pré­somptueux ; qu’ils ne domi­nent pas sur moi ! […] Reçois favor­able­ment les paroles de ma bouche et la médi­ta­tion de mon cœur en ta présence, Ô Éter­nel, mon rocher et mon rédemp­teur ! » (Ps 19.14–15). Retenez bien l’expression « médi­ta­tion de mon coeur ». Voici votre parole du jour : con­trôlez vos pensées.