À Geth­sé­mané, Jésus a dit à Judas : « Ami, ce que tu es venu faire, fais-le ». Dif­fi­cile d’imaginer ce que Jésus a vu en Judas qui l’ait ren­du digne d’être appelé « ami ». Mais Jésus voy­ait le bien partout. Et nous feri­ons bien de faire pareil. Com­ment ? Là encore, Jésus nous l’indique. Pour lui, Judas n’était pas seul coupable. Il voy­ait une autre puis­sance à l’œuvre : « C’est le moment où les forces du mal agis­sent dans la nuit » (Lu 22.53, PDV). Judas n’a pas agi seul, vos agresseurs non plus. Paul a dit : « Car nous n’avons pas à lut­ter con­tre des êtres humains, mais con­tre les puis­sances spir­ituelles mau­vais­es du monde céleste » (Ep 6.12, BFC). Ceux qui nous attaque­nt ou nous trahissent sont les vic­times d’un monde déchu. Nous ne pou­vons pas les blâmer entière­ment. Jésus avait vu assez de bien en Judas pour l’appeler son ami, et il peut nous aider à voir ceux qui nous blessent de la même manière. Sans le savoir ou le vouloir, Judas a joué un rôle vital en menant Christ vers son des­tin. Au moment de son arresta­tion, Christ a dit : « Com­ment donc s’ac­com­pli­raient les Écri­t­ures, d’après lesquelles il doit en être ain­si ? […] Tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes soient accom­plis » (Mt 26.54, 56). Jésus avait com­pris que son com­bat du moment fai­sait par­tie d’un plan plus large. Il y voy­ait la main de Dieu à l’œuvre. En regar­dant bien, vous ver­rez égale­ment la main de Dieu à l’œuvre dans vos pro­pres combats.