Deux vach­es regar­dent par-dessus la clô­ture et voient pass­er une citerne de lait por­tant l’inscription : « pas­teurisé, homogénéisé, enrichi en vit­a­mine A ». L’une dit à l’autre : « On se sent inadap­tées, n’est-ce pas ? » Plus sérieuse­ment, êtes-vous aujourd’hui dans cet état d’esprit ? Dire qu’il y a tant à faire et pas assez de monde pour ça ? Et vous ne pensez pas avoir les com­pé­tences ou les ressources ? Rap­pelez-vous cette chan­son des Bea­t­les : « Lorsque j’étais jeune, bien plus jeune qu’aujourd’hui, je n’avais jamais besoin de l’aide de qui que ce soit pour quoi que ce soit… Aide-moi si tu peux, j’ai le cafard et je suis con­tent que tu sois là. Aide-moi à me relever ; s’il te plaît, ne veux-tu pas m’aider ? » Dans un monde par­fait, Adam ne pou­vait plus rester seul, alors Dieu a dit : « Je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » (Ge 2.18). Par­fois, la prière et les con­seils ne suff­isent pas. Il faut un ami qui nous com­prenne, pour avoir mené et gag­né les mêmes com­bats. Dans Actes 3, Dieu utilise Pierre et Jean pour guérir un par­a­ly­tique assis à la porte du tem­ple. Mais un autre mir­a­cle a lieu avant ce jour. Pierre vient de renier Jésus, se prend un cam­ou­flet et retourne à son ancien méti­er de pêcheur. Mais Jean refuse de l’abandonner. En con­séquence, Pierre est restau­ré, un par­a­ly­tique est guéri et 300 per­son­nes vien­nent à Christ. Vous n’avez pas besoin d’une foule de gens dans votre vie, les bons suff­isent. Alors deman­dez à Dieu un « véri­ta­ble ami » qui vous sera fidèle. Puis soyez-le à votre tour pour quelqu’un d’autre.