William Carey est considéré comme « le père des missions modernes ». Mais pour tout ce qu’il a accompli en Inde, il a dû surmonter presque autant d’obstacles avant de pouvoir juste s’y rendre. Des pasteurs lui avaient assuré : « Si Dieu veut sauver les païens, jeune homme, il n’aura besoin ni de vous ni de nous. » Carey n’était pas missionnaire de métier. C’était un jeune Anglais de santé fragile avec une femme enceinte et des enfants en bas âge. Comme nous tous, il essayait de joindre les deux bouts et de préserver l’unité de sa famille. Mais une question brûlante le tracassait : « Qui touchera les perdus en Inde si je n’y vais pas ? » Avec le recul, Carey réalisera que les défis qu’il avait surmontés chez lui l’avaient qualifié pour réussir les projets confiés par Dieu en pays étranger. Le prophète Ésaïe a vécu la même chose : « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. Il dit alors : Va, tu diras à ce peuple, […] » (v.8–9). Mais avant d’être qualifié pour y aller, Ésaïe avait besoin de rencontrer Dieu pour changer sa vie. « L’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une braise qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ta faute est enlevée, et ton péché est expié » (v.6–7). Ressentez-vous que Dieu vous prépare, qu’il est prêt à vous envoyer ? Dans ce cas, dites oui.