Parfois, on compare la mort à la « traversée du Jourdain », car ce fleuve se jette dans la mer Morte. Une vieille dame chrétienne était sur le point de s’éteindre. Presque toute sa vie, la maladie l’avait clouée au lit ou dans un fauteuil roulant. La famille se réunit pour lui faire ses adieux. Lui tenant la main, l’un de ses petits-enfants demande : « As-tu peur de mourir ? » Avec des larmes de joie, elle lui dit : « Non, car les deux rives sont à mon Père. » Quelle réponse ! Au ciel, il n’y aura ni maladie, ni dépression, ni douleur, ni solitude, ni peur, ni chagrin, ni aucune de ces choses qui rendent la vie sur terre si difficile. La Parole dit : « Pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de justice, et la guérison sera sous ses ailes » (Mal 3.20). Ésaïe écrit : « Ceux que l’Éternel a libérés retourneront, ils arriveront dans Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête : l’allégresse et la joie s’approcheront, le chagrin et les gémissements s’enfuiront » (Esa 35.10). Lorsqu’on perd un être cher, on se demande si on le reverra au ciel, et si on le reconnaîtra. Bien sûr ! On n’en saura pas moins au ciel qu’on en savait sur terre. Paul dit : « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors, nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors, je connaîtrai comme j’ai été connu » (1Co 13.12). Le ciel sera la plus grande réunion de famille de tous les temps. Et voici le meilleur : on ne sera plus jamais séparés !
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