Sur la montagne de la transfiguration, Moïse, le législateur, et Élie, le représentant des prophètes, étaient aux côtés de Jésus, mais Jésus a éclipsé l’un et l’autre. La Bible dit : « Ses vêtements devinrent d’un blanc si brillant que personne sur toute la terre ne pourrait les blanchir à ce point » (Mr 9.3, BFC). À ce moment précis, Jésus était Dieu dans sa forme la plus pure. Très impressionné, Pierre a dit : « Si tu le veux, je vais faire ici trois abris, un pour toi, un pour Moïse et un pour Élie » (Mt 17.4, PDV). Il était profondément sincère mais totalement dans l’erreur. « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les enveloppa. Et voici qu’une voix sortit de la nuée qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Écoutez-le ! » Le terme « bien-aimé » implique l’idée d’« unique ». Il n’y a personne comme Jésus ! Ni Moïse, ni Élie, ni Pierre, ni Zoroastre, ni Bouddha, ni Mahomet, personne dans le ciel ou sur la terre. Ces trois abris auraient mis Moïse et Élie à égalité avec Christ, mais Dieu ne les aurait pas agréés. Un seul abri devait être construit, car une seule personne présente sur cette montagne pouvait être adorée. « Lorsqu’ils entendirent cela, les disciples tombèrent la face contre terre, saisis d’une crainte violente » (Mt 17.6). Celui qui a placé les étoiles dans l’univers et laissé Pharaon au fond de la Mer Rouge, c’est celui qui était devant eux cette nuit-là. Cette vision de Dieu les a fortement impressionnés, profondément humiliés et mis à genoux, face contre terre. Depuis combien de temps n’avez-vous pas rendu à Dieu un tel hommage ?