Cette médi­ta­tion vous est pro­posée gra­tu­ite­ment par PHARE Media. Pour en savoir plus cliquez ici.

On vit à l’heure du mul­ti­tâche. On télé­phone, on se maquille, on boit son café, on déje­une, on lit ses mes­sages en fonçant sur l’autoroute. Richard Swen­son dit : « Il arrive que ce soit pro­duc­tif, comme tri­cot­er en regar­dant les infos. Par­fois on con­sid­ère que c’est une néces­sité. Les agents de change sont tenus de faire cinq choses en même temps. Mais n’est-ce pas étrange de voir un courtier de 48 ans tomber raide mort et ses col­lègues con­tin­uer leur tra­vail pen­dant que les sec­ours s’affairent autour du corps sans vie ? L’escalade dra­ma­tique de l’ag­i­ta­tion nous oblige à en faire trop en peu de temps. Le stan­dard, c’est de ne jamais refuser une tâche sup­plé­men­taire et d’en faire deux, trois ou qua­tre à la fois. On en fait tou­jours plus avec de moins en moins. Mau­vais cal­cul ! En faisant deux choses à la fois, on détourne 30 % de son atten­tion ; on sac­ri­fie la qual­ité pour la quan­tité. On peut certes finir plusieurs tâch­es en même temps, mais avec des résul­tats médiocres et les nerfs à vif. On n’évoque pas assez les incon­vénients du mul­ti­tâche. Alors on con­tin­ue à vouloir tester nos lim­ites. Mais dans les rela­tions humaines, le mul­ti­tâche peut être désas­treux. Écouter les autres prend trop de temps. La famille a des besoins urgents. Les bébés ont des exi­gences ponctuelles. Soit on est par­ent, soit on ne l’est pas. Paul ne vivait pas ain­si. Il se con­cen­trait sur “une chose”, la per­son­ne en face de lui. » Un chien a qua­tre pattes mais il ne cherche pas à pren­dre qua­tre chemins dif­férents ! Alors du calme, prenez votre temps.

Pour soutenir PHARE MEDIA, faites un don en cli­quant ici.