Le père de David ne pense pas que son fils est qual­i­fié pour devenir le prochain roi d’Israël. C’est pourquoi, lorsque Samuel vient le voir pour trou­ver le suc­cesseur de Saül, il lui présente Éliab, son fils aîné et général dans l’armée d’Israël. Samuel, très impres­sion­né, se dit : « Cer­taine­ment, le messie de l’Éter­nel est ici devant lui. Mais l’Éter­nel dit à Samuel : Ne prends pas garde à son apparence et à sa haute taille, car je l’ai rejeté. Il ne s’ag­it pas de ce que l’homme con­sid­ère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éter­nel regarde au cœur » (v.6–7). Pour ce qui con­cerne votre voca­tion, seule compte l’opinion de Dieu ! Pour accom­plir sa mis­sion, David devait retourn­er l’opinion défa­vor­able de sa famille. Un auteur a écrit : « Un quadragé­naire qui veut chang­er de voie, c’est à coup sûr quelqu’un qui, jusque là, a pour­suivi le rêve d’un autre et s’y est per­du ». Joseph Brod­sky, prix Nobel de lit­téra­ture, a dit : « Le pre­mier impératif est de réalis­er ses pro­pres choix et non ceux des autres. Leur opin­ion dans ce domaine importe peu. On n’a qu’une seule vie et on sait com­ment elle se ter­mine. Il serait regret­table de gaspiller cette unique chance à cause de l’avis d’un autre ». Il n’est pas trop tard pour devenir et faire ce que Dieu désire que vous deve­niez et fassiez. Si pour le moment, vous avez vécu le rêve d’une autre per­son­ne, deman­dez à Dieu de vous don­ner votre pro­pre rêve, et il le fera.