
Un professeur de théologie avait un jour organisé son cours de façon originale. Les étudiants devaient prononcer un sermon sur l’histoire du bon Samaritain. Ils devaient se rendre de classe en classe pour prêcher l’amour et la compassion. Certains avaient dix minutes entre les cours, d’autres moins, ce qui les obligeait à se dépêcher pour être à l’heure. Ils devaient également traverser un couloir précis, et passer devant un « blessé » placé là par le professeur. Ce qui s’est passé ce jour-là est resté mémorable. Le nombre de prédicateurs en herbe qui se sont arrêtés devant ce « blessé » était extrêmement faible, surtout parmi les plus pressés. Ils étaient tellement préoccupés par leur tâche qu’ils sont passés à côté de l’essence même de la parabole ! Voici une paraphrase des paroles du Christ dans Matthieu 25, destinée à nous faire réfléchir, prier et tendre la main aux autres : « J’avais faim, et vous avez fondé un club de sociologie pour en discuter. J’étais en prison, et vous êtes restés chez vous afin de juste prier pour ma libération. J’étais nu, et au lieu de me vêtir, vous avez jugé mon apparence. J’étais malade, et vous avez remercié Dieu pour votre bonne santé. J’étais sans abri, et vous vous êtes contentés de me parler du refuge qu’est l’amour de Dieu. Vous semblez tellement saints et si proches de Dieu, mais j’ai toujours faim, je me sens seul, j’ai froid et je souffre. Est-ce que ça vous interpelle ? » Ne vous contentez pas de parler de l’amour de Dieu, montrez-le !