Jésus répond souvent à une question par une autre question. Lorsqu’on l’interroge sur le paiement des impôts, il prend une pièce de monnaie et dit : « De qui sont cette image et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. Alors Jésus leur dit : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu Et ils s’étonnaient beaucoup à son sujet » (Mr 12.16–17, NBS). Parfois, on craint de poser des questions, et on a peur d’y répondre. Mais Dieu préfère une humble question authentique à une orgueilleuse prière hypocrite. Il nous faut rester sincères avec Dieu et les autres. Si on ne parle pas des problèmes réels auxquels les gens sont confrontés, on perd sa voix prophétique. Lorsque les gens demandent : « Qui est Dieu ? Qui suis-je ? Quel est le but de ma vie ? », ils ne se contentent pas de réponses stéréotypées glanées au fil du temps. Dieu n’est pas gêné par ces questions. Il les aime. Comme les parents d’un enfant curieux, il se moque parfois de nos interrogations. Mais il les accueille toujours. L’Église devrait être un lieu sûr où les gens peuvent poser des questions délicates. Trop souvent, on répond à des questions que personne n’a posées. On devrait renoncer au statu quo, mais trop souvent, on s’en contente. Et si on cessait d’imposer des réponses toutes faites et on encourageait la curiosité dans nos églises ? C’est notre curiosité à l’égard de Dieu qui alimente le désir insatiable de le connaître. Alors, continuons à poser des questions et encourageons les autres à le faire.
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