Que l’on soit per­fec­tion­niste, servi­teur, arriv­iste, artiste, intel­lectuel, loy­al­iste, opti­miste, patron ou pacifi­ca­teur, cha­cun doit lut­ter con­tre le péché. Savoir que chaque type de péché com­porte ses pro­pres ten­ta­tions cachées devrait nous empêch­er d’envier les autres quand on va mal ou être moins prompt(e) à les juger dans le cas con­traire. Recon­naître son péché ordi­naire per­met de voir sur quoi tra­vailler. Si vous êtes per­fec­tion­niste, vous devez être conscient(e) de votre ten­dance à l’auto-satisfaction. Mais il est tout aus­si impor­tant de réalis­er que Dieu vous a don­né la pas­sion de la jus­tice, et c’est une bonne chose. En fait, vous sen­tirez pleine­ment sa présence quand vous saurez exprimer ces choses dans la paix et l’amour. Au final, con­naître le péché ordi­naire des gens vous per­met de com­patir et de vivre en bonne har­monie avec eux. En apprenant de leur type de faib­lesse, vous devien­drez plus patient(e) avec ceux dont les péchés sont dif­férents des vôtres. Vous pou­vez être sûr(e) que les servi­teurs ne sont pas tou­jours à l’aise en le mode « ser­vice ». Et les pacifi­ca­teurs doivent par­fois être encour­agés à libér­er leur colère. Il nous faut enlever nos masques de reli­giosité, nous for­ti­fi­er mutuelle­ment de façon ami­cale et dénuée de juge­ment. Alors nous pour­rons marcher ensem­ble dans l’amour. « En dis­ant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards ». Ce n’est qu’à cet instant que nous sommes libres de devenir la meilleure ver­sion de nous-mêmes, une édi­tion dédi­cacée par Dieu.