"Toutes les nuits j'attends votre e-mail à 1h du matin pour écouter la méditation de Bob Gass et je la partage sur les réseaux sociaux. Ces méditations en fortifient beaucoup et je remercie Dieu !" Philippe Je fais un don

Pourquoi cer­tains cou­ples sont-ils heureux alors que d’autres se détru­isent ? Ques­tion de chance ? De géné­tique ? De per­sévérance ? Absol­u­ment pas ! Le bon­heur con­ju­gal, qui tra­verse les épreuves, se bâtit sur les enseigne­ments de Jésus dans le ser­mon sur la mon­tagne. Les voici : 1) « Heureux les pau­vres en esprit », c’est-à-dire les hum­bles, ceux qui se trou­vent insignifi­ants. L’orgueil, le désir de con­sid­éra­tion et l’ex­i­gence mènent au mal­heur, tan­dis que l’hu­mil­ité, le renon­ce­ment et le souci de l’autre pro­curent la joie. 2) « Heureux ceux qui sont doux ». Soyez doux, patient et aimable. Réa­gir aux excès de votre con­joint avec bien­veil­lance, sen­si­bil­ité et patience témoigne cet amour qui soulage dans les épreuves de la vie et du cou­ple. 3) « Heureux les mis­éri­cordieux ». Tôt ou tard, le cou­ple con­naît des con­flits. Des blessures, des décep­tions et la colère vien­dront, avec le désir de se venger. Mais comme la vengeance engen­dre la vengeance, le par­don engen­dre le par­don. La mis­éri­corde n’est pas le lax­isme. Une mis­éri­corde réciproque fait que si l’un com­met une faute, il obtien­dra ce par­don qui met fin aux dis­putes quand tout le reste échoue. 4) « Heureux ceux qui pro­curent la paix ». Le besoin d’avoir rai­son et de l’emporter ne fait qu’aggraver le con­flit. Dans le cou­ple, si l’un gagne, les deux per­dent ! Savoir aban­don­ner une vic­toire per­son­nelle pour gag­n­er la paix est la plus grande des vic­toires. Vous seriez éter­nelle­ment per­du si Jésus n’avait pas accep­té de renon­cer à ses droits à cause de vos péchés. L’alliance au doigt n’est pas le seul sym­bole du mariage chré­tien ; la croix en est un autre. Savoir renon­cer à nous-même, comme Christ, ne peut qu’entretenir le bon­heur conjugal.