La grâce est indis­pens­able dans la vie de cou­ple. Même dans la meilleure des rela­tions, incom­préhen­sions et vex­a­tions peu­vent sur­venir. Sur ce thème, le thérapeute Michael Syts­ma a racon­té : « Avant mon mariage, Dieu m’avait dit : “Mike, il y a chez toi quelques aspérités, et pour t’aider à ressem­bler à Christ, je te donne Karen. Elle devrait faire l’affaire”. Karen est donc entrée dans ma vie pour met­tre en évi­dence tous mes défauts. Au début, loin de la remerci­er, je con­tre-attaquais : “Com­ment oses-tu dire ça ? Qu’est-ce qui te prend ?” Ensuite, je pou­vais rester dans le déni ou bien accepter et chang­er. De son côté, Karen pou­vait soit garder de la colère et du ressen­ti­ment, soit me faire grâce et me par­don­ner. Imag­inez un cou­ple fondé sur une telle grâce, sur la joie, la sat­is­fac­tion, la douceur, les paroles bien­veil­lantes et la gen­til­lesse, même peu méritée. Voilà l’œu­vre de ma femme. Quant à moi, j’y tra­vaille tou­jours ! » Pour man­i­fester la grâce envers votre con­joint, essayez d’avoir un regard dif­férent. Con­cen­trez-vous sur ce qui est posi­tif. Si vous croyez que votre con­joint est têtu, vous aurez du mal à l’aimer, mais si, par grâce, vous voyez en lui de la per­sis­tance et de la ténac­ité, vous l’aimerez plus facile­ment. S’il est désor­gan­isé, par grâce vous pou­vez choisir de voir en lui de la spon­tanéité, de la créa­tiv­ité, de la flex­i­bil­ité ou même de l’ouverture d’esprit. « Portez votre atten­tion sur tout ce qui est bon et digne de louange : sur tout ce qui est vrai, respectable, juste, pur, agréable et hon­or­able » (Ph 4.8, BFC). Les gens ont ten­dance à vouloir ressem­bler à l’image que vous leur ren­voyez d’eux-même.