Salomon affirme qu’il y a « un temps pour se taire et un temps pour par­ler » (Ec 3.7). De toute évi­dence, il ne s’agit pas de per­turber le culte et d’attirer l’attention sur soi, mais quand il est l’heure de louer Dieu, il faut se don­ner à cent pour cent. « Je célébr­erai l’Éter­nel de tout mon cœur » (Ps 9.2). On racon­te l’histoire d’un vieil homme nom­mé Joe, alcoolique invétéré, qui peine à join­dre les deux bouts. Un dimanche, pen­dant le culte, il donne sa vie à Christ et le change­ment est telle­ment rad­i­cal que toute l’assemblée s’en aperçoit. Joe a cepen­dant un prob­lème : il a tant de fer­veur pour Jésus qu’il chante bien plus fort que tout le monde. Et chaque fois que le pas­teur soulève dans sa prédi­ca­tion un point qui touche son cœur, il bon­dit en cri­ant « Alléluia ! » Soucieux de la paix pour son église, le pas­teur lui dit : « Joe, tu dois rester tran­quille. En fait, si tu pou­vais sim­ple­ment rester assis et ne rien dire dimanche prochain à l’église, je t’achèterais une nou­velle paire de bottes ». Joe a besoin de bottes, alors il promet d’essayer. Mais le dimanche suiv­ant, après s’être longtemps retenu à divers moments forts du ser­mon, il finit par cra­quer. Il se lève d’un bond et s’exclame : « Tant pis pour les bottes, je vais louer Dieu ! » Vous dites : « Je suis plutôt du genre dis­cret et réservé ». Désolé, il n’y a pas d’exception selon le car­ac­tère. « Que tout ce qui respire acclame le Seigneur ! » En d’autres ter­mes, tant que vous n’êtes pas mort, vous êtes cen­sé ador­er Dieu !