Le livre de Job par­le du cycle de la pluie : « Il attire les gouttes d’eau qui s’é­va­porent et retombent en pluie ; les nuages la lais­sent couler, ils la répan­dent sur la foule des humains. Qui com­pren­dra le déploiement de la nuée, le fra­cas de sa tente ? (Job 36.27–29). Ce cycle a une dimen­sion spir­ituelle : Nos louanges sont comme les gouttes d’eau qui s’évaporent et mon­tent vers Dieu, elles retombent en pluie. Le nuage de sa présence laisse couler sur nous une pluie de béné­dic­tions. Quand nous sor­tons de l’église en dis­ant : « Ce culte ne nous a rien apporté », le prob­lème n’est pas la sécher­esse du culte, mais notre pro­pre sécher­esse ! Dans la louange, c’est vous qui prenez l’initiative et c’est Dieu qui vous répond. « […] auprès d’eux cent vingt sac­ri­fi­ca­teurs son­nant des trompettes, […] s’u­nis­sant d’un même accord pour louer et célébr­er l’Éter­nel, […] la mai­son de l’Éter­nel fut rem­plie d’une nuée. Les sac­ri­fi­ca­teurs ne purent pas y rester pour faire le ser­vice, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éter­nel rem­plis­sait la mai­son de Dieu » (2Ch 5.12–14). N’auriez-vous pas aimé par­ticiper à ce culte ? On racon­te l’histoire d’un homme riche qui jette un euro dans la cor­beille, à l’église, et se plaint, sur le chemin du retour, que le culte ne lui a rien apporté. Son fils, qui l’avait vu faire, dit : « Je sup­pose que ça prou­ve sim­ple­ment qu’en semant peu, on récolte peu ». Gardez ceci à l’esprit : La louange ne prof­ite pas qu’à Dieu, elle prof­ite à vous aussi !