La colère est sou­vent provo­quée par des frus­tra­tions. Quand on n’obtient pas ce qu’on espérait, on est déçu et furieux. La colère mène à des dys­fonc­tion­nements d’ordre per­son­nel, spir­ituel et rela­tion­nel. Les frus­tra­tions pren­nent sou­vent racine dans le vécu de notre enfance. Nos besoins d’amour, de recon­nais­sance, de sécu­rité ou de com­préhen­sion n’ont peut-être jamais été assou­vis. Plus tard, nous sommes inca­pables de tenir nos engage­ments, dans le mariage, au tra­vail ou en ami­tié. Une intense colère peut devenir une arme capa­ble de détru­ire toutes les choses et toutes les per­son­nes aux­quelles nous tenons. Nous devenons des gens amers, qu’on évite, qui se retrou­vent exclus et seuls. Dieu nous demande de chas­s­er tout sen­ti­ment amer, afin « que per­son­ne ne devi­enne comme une plante nuis­i­ble, vénéneuse, qui pousse et empoi­sonne beau­coup de gens » (Hé 12.15, BFC). Com­ment faire ? 1) Accepter sa Parole et agir en con­séquence. Sans cet ancrage, vos émo­tions anci­ennes sap­er­ont sans cesse vos efforts pour en venir à bout. « Chas­sez loin de vous tout sen­ti­ment amer » : si vous obéis­sez à cet ordre, vous y parvien­drez. 2) Choisir de renon­cer à l’amer­tume. Un choix n’est pas un sen­ti­ment et ne demande aucune réponse émo­tion­nelle. Dieu ne con­trôle pas vos sen­ti­ments mais ne les laisse pas non plus vous influ­encer. Croire en la Parole de Dieu et choisir de lui obéir sera tou­jours un gage de suc­cès. For­ti­fiez votre volon­té et votre foi. Com­ment ? En choi­sis­sant d’obéir à Dieu plutôt qu’à vos sen­ti­ments ! Entraînez-vous chaque jour. Alors, au lieu d’être le jou­et de vos humeurs, vous règnerez dans votre vie (Ro 5.17).