Quand vous êtes au bout du rouleau, un auteur suggère qu’il est temps « de mettre un garrot sur votre trop-plein d’activités, de peur de finir spirituellement saigné à blanc. Faire plus, et plus vite, ne vous mène pas à la paix. La distraction n’est rien de plus qu’une évasion temporaire. Tôt ou tard, il faut faire une pause. La Bible dit : “Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu.” En cas d’arrêt forcé, le fardeau que nous portons devient écrasant et la solitude insupportable. Nous imaginons que notre train d’enfer nous gardera de penser, de ressentir, de savoir qu’un jour ou l’autre il faudra s’arrêter ». Si vous avez besoin d’être restauré spirituellement, allez devant le trône, pas au téléphone ! Malgré toutes leurs qualités, vos amis ne peuvent répondre à vos besoins comme Dieu le peut. Jésus a dit : « Venez à moi, […] et je vous donnerai du repos » (Mt 11.28). Prenez-le comme une invitation personnelle à lui ouvrir votre cœur, comme un enfant se confie à des parents attentionnés. Choisissez un endroit à part pour être seul avec Dieu, et tâchez de vous y rendre souvent. Ne lui parlez pas seulement de vos besoins ; écoutez ce qu’il cherche à vous dire. Ne soyez pas pressé de replonger dans la course ; restez en présence de Dieu jusqu’à ce que vous compreniez qu’il n’a jamais été question que vous portiez seul votre fardeau. Puisque vous trouvez toujours du temps pour ce qui vous semble essentiel, revoyez vos priorités et « cherchez premièrement son royaume » (Mt 6.33). « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Ja 4.8).