Pour faire l’u­nité : 1) Con­sid­érez vos moti­va­tions. Dieu seul con­naît les inten­tions du cœur, et lui seul est apte à les juger. « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éter­nel regarde au cœur » (1S 16.7). Bien sou­vent, on ne juge pas les gens sur leurs actes mais sur les mau­vais­es inten­tions qu’on leur prête : « Il voulait me bless­er. Elle est égoïste. Ils ne tien­nent jamais compte des autres ». L’Église de Rome sab­o­tait son unité par des querelles de pure forme. Alors, Paul leur a rap­pelé que même si leurs com­porte­ments divergeaient, leurs inten­tions étaient les mêmes. « Celui qui mange de tout fait cela pour le Seigneur, car il remer­cie Dieu. Et celui qui ne mange pas de tout fait cela pour le Seigneur, et lui aus­si remer­cie Dieu » (Ro 14.6, PDV). L’u­nité ne dépend pas d’une con­for­mité de façade, mais de cœurs bien­veil­lants ! 2) Con­sid­érez votre influ­ence sur les autres. Vous dites : « L’essentiel, c’est d’obéir aux Écri­t­ures ». Faux ! Vous pou­vez suiv­re la Parole à la let­tre mais en trahir l’esprit. Paul a dit : « Tout est per­mis, mais tout n’est pas utile » (1Co 10.23). Oui, vous pou­vez le faire, mais quelqu’un pour­rait en souf­frir. La loi de Dieu est la loi de l’amour ! Il nous dit : « Prenez garde que la lib­erté avec laque­lle vous agis­sez n’en­traîne dans l’er­reur ceux qui sont faibles dans la foi » (1Co 8.9, BFC). Que faut-il faire ? « Ne faites rien par rival­ité ou par vaine gloire, mais dans l’hu­mil­ité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes » (Ph 2.3).