Avez-vous déjà essayé d’avoir une con­ver­sa­tion avec un enfant de deux ans ? Vous êtes au milieu d’une phrase quand l’enfant se met à jouer ou à courir après la queue du chien. Par­fois, c’est ce qu’on fait avec Dieu. Nous lui accor­dons quelques min­utes en pas­sant mais cer­taine­ment pas toute notre atten­tion. Nous oublions que le temps de la prière est aus­si le temps de l’exaucement ! Nous nous lais­sons facile­ment dis­traire. Des choses qu’on avait oubliées nous revi­en­nent à l’esprit et mobilisent notre atten­tion. Comme le dit Jacques, si nous sommes partagés, nous ne recevrons rien du Seigneur (Ja 1.8). Que pou­vons-nous faire ? 1) Prier à voix haute. L’esprit se laisse moins facile­ment dis­traire. C’est étrange au début mais vous vous y habituerez vite. 2) Met­tre par écrit les pen­sées par­a­sites. À mesure qu’elles défi­lent, notez-les et passez à autre chose. Si vous n’y par­venez pas, con­fiez-les à Dieu dans la prière. 3) Tenir un jour­nal. Par­fois, on ne sait pas trop ce qu’on veut ni ce qu’on éprou­ve jusqu’au moment où on l’écrit. Un jour­nal a un effet miroir : vos besoins et vos aspi­ra­tions les plus pro­fondes se retrou­vent devant vous et devant Dieu. Présen­tez-lui vos désirs et lais­sez-le faire le tri. Avouez-lui vos ten­ta­tions et lais­sez-le vous for­ti­fi­er. Con­fiez-lui votre amer­tume et lais­sez-le vous par­don­ner. Vous aurez ain­si la force de par­don­ner à votre tour. Il n’y a pas de plus grand priv­ilège que celui de la prière. Ne le nég­ligez pas.