Jésus s’est retiré seul plusieurs fois. À Geth­sé­mané, il s’est éloigné des trois dis­ci­ples dont il était le plus proche, est allé « un peu plus loin », et le vis­age con­tre terre, a prié en ces ter­mes : « […] non pas comme je veux, mais comme tu veux ». Dans ce face-à-face avec son Père, Jésus a trou­vé la force d’accepter la volon­té du Père pour sa vie. Aujourd’hui, Dieu vous dit : « Je vous don­nerai la force et la sagesse dont vous avez besoin pour affron­ter cette crise, si vous ne bais­sez pas les bras, restez en ma présence et con­tin­uez à puis­er dans ma Parole. Si seule­ment vous saviez com­bi­en vous êtes proche de la réponse ! » À Geth­sé­mané, Jésus était à quelques heures d’être cru­ci­fié, à quelques jours de ressus­citer, et sur le point de fonder l’Église. Êtes-vous à Geth­sé­mané ? Il n’est pas tou­jours facile de se soumet­tre à la volon­té de Dieu, mais regardez Jésus. Avant que le ciel n’accepte le sac­ri­fice d’un corps brisé, il a exigé le sac­ri­fice d’une volon­té brisée. Avez-vous soumis votre volon­té à Dieu ? Pourquoi est-ce si dif­fi­cile alors que Dieu n’attend que ça ? Vous faites facile­ment con­fi­ance à un médecin dont vous arrivez à peine à pronon­cer la spé­cial­ité, à un phar­ma­cien que vous ne con­nais­sez pas et à qui vous remet­tez une ordon­nance que vous n’arrivez pas à lire, et à un traite­ment dont vous ne savez rien. Pourquoi est-ce plus facile que de faire con­fi­ance à Dieu ? Deman­dez-vous qui est fidèle en toutes choses. Pour faire con­fi­ance à quelqu’un, il faut en être très proche. Ça n’arrive pas du jour au lende­main, ça prend du temps.