« Jette ton pain à la sur­face des eaux, car avec le temps tu le retrou­veras ». Remar­quez deux choses dans ce pas­sage : 1) Pren­dre des risques demande de la foi. De prime abord, ce ver­set ne sig­ni­fie pas grand-chose. Quand on jette du pain dans l’eau, on s’attend tout au plus à le voir gon­fler. Son sens devient plus clair quand on sait qu’il a été écrit à une époque où le com­merce et l’économie étaient fondés sur la pêche. Le pain qu’on jetait dans l’eau ser­vait d’appât pour les pois­sons. Il y a là d’importants enseigne­ments à tir­er. Si le fait d’at­trap­er un pois­son dépend du sens du courant, du soleil, de la lune et d’autres élé­ments que Dieu seul peut con­trôler, vous avez, vous aus­si, votre part de tra­vail. George Müller affirme : « La foi n’opère pas dans le champ du pos­si­ble. Tant que c’est humaine­ment pos­si­ble, Dieu n’en tire aucune gloire. La foi com­mence là où l’homme se heurte à l’impossible ». 2) Le retour demande de la patience. « Avec le temps tu le retrou­veras ». Oui, mais quand ? Quand Dieu est prêt, quand il sait que vous êtes prêt, et quand tout est con­forme à son plan. La Bible nous dit : « Imitez ceux qui, par la foi et l’at­tente patiente, reçoivent l’héritage promis » (Hé 6.12). Vous avez besoin de foi et de patience pour recevoir ce que Dieu a promis. Et même quand vous ne savez pas ce qui vous attend, vous pou­vez être sûr d’une chose : Dieu sera là. Aujourd’hui, il vous appelle à choisir la foi, même si vous ne savez pas ce qui va arriver.