Aujourd’hui, on ne parle que de satisfaction immédiate et de multiplication des biens. Mais les choses matérielles perdent de leur attrait le jour où on doit rembourser les dettes accumulées pour se les offrir. Elles ont alors un goût bien amer. Un pasteur a dit : « Le matérialisme ne satisfait pas parce qu’il est tyrannique. On se rend compte qu’on ne possède pas sa maison mais qu’elle nous possède. On est marié à son emprunt. On devient esclave des choses matérielles. Une fois qu’on les a, on éprouve un plaisir éphémère, mais elles nous dictent encore leurs lois : “Nettoie-moi, repasse-moi, répare-moi, peins-moi, etc. !” Nous consacrons nos plus belles années et une bonne partie de notre argent à des objets, si bien qu’on n’a plus assez de temps pour faire ce qui nous satisferait vraiment : rendre visite à des amis, servir, aller à l’église, etc. Paul dit : “La foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a” (1Ti 6.6, BFC). Pour cela, il faut prendre conscience des bénédictions de Dieu et remercier celui qui rend toute chose possible ». Jon Walker écrit : « Supposons qu’il existe une ligne imaginaire séparant ce qui est visible ou temporel de ce qui est invisible ou éternel. Notre but en Christ est de poser nos regards sur “ce qui est en haut” afin de comprendre que ce que nous voyons et éprouvons n’est qu’une infime partie de la réalité. Des décisions apparemment sans conséquence ici-bas peuvent avoir des répercussions dans l’éternité, quand on saisit la réalité dans son ensemble ».