L’en­dur­cisse­ment est une mal­adie spir­ituelle con­tre laque­lle vous devez être vac­ciné. Cette mal­adie vous fait croire que seule votre opin­ion est la bonne. Si tout va dans votre sens, aucun prob­lème, mais dans le cas con­traire, vous vous cognez aux murs, et vous finis­sez par aban­don­ner à force de coups et de frus­tra­tions. Puis vous com­mencez à accuser les autres, la vie, le dia­ble, ou même Dieu. Votre foi peut être bien inten­tion­née, mais une foi rigide vous expose à l’échec ! Les kayak­istes chevron­nés maîtrisent « l’esquimautage ». Cette tech­nique vous per­met de retourn­er com­plète­ment le kayak en pas­sant sous l’eau sans vous noy­er. C’est la tac­tique que Paul a util­isée pour sur­mon­ter ses épreuves. « J’ai appris à être sat­is­fait partout et en toute cir­con­stance » (Ph 4.12, BFC). Ce n’est pas venu tout seul ou après avoir suivi un sémi­naire sur la flex­i­bil­ité. Il l’a appris à la dure école de la patience, de la per­sévérance, de l’hu­mil­ité, du renon­ce­ment de soi, du dévoue­ment et de la con­fi­ance en Dieu. Ain­si, il a encais­sé les coups de la per­sé­cu­tion, de la faim, de la pau­vreté, de la prison et de la con­damna­tion, sans jamais abdi­quer, en répé­tant : « Réjouis­sez-vous tou­jours dans le Seigneur » (Ph 4.4). Quand la foi se heurte à la réal­ité, elle plie et résiste jusqu’à la vic­toire. C’est comme l’ar­bre qui se courbe dans la tem­pête mais tient bon et se redresse. « J’ai appris […]. Je puis tout par celui qui me for­ti­fie » (Ph 4.12–13). Alors apprenez à encaiss­er les coups !