La promesse de Jésus n’a nulle autre pareille : il revien­dra de la mort et avec lui, ses dis­ci­ples. Il nous a déjà lais­sé un pre­mier acompte. À sa mort, « les tombeaux s’ou­vrirent, et les corps de plusieurs saints qui étaient décédés ressus­citèrent. Ils sor­tirent des tombeaux, […] et apparurent à un grand nom­bre de per­son­nes » (Mt 27.52–53). Et le jour où Jésus accom­pli­ra entière­ment sa promesse approche à grands pas. « Tous revivront en Christ, mais cha­cun en son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui appar­ti­en­nent au Christ, lors de son avène­ment » (1Co 15.22–23). Notez le mot « puis ». La date du retour de Jésus est classée top-secret, mais sa résur­rec­tion garan­tit la nôtre. Le Judaïsme tra­di­tion­nel était divisé sur ce sujet. Les Sad­ducéens dis­aient : « Il n’y a pas de résur­rec­tion » (Ac 23.8). Ils voy­aient la tombe comme un aller sim­ple vers l’au-delà, sans espoir de retour, tan­dis que les Phar­isiens imag­i­naient une résur­rec­tion spir­ituelle, non physique. Les Grecs croy­aient que l’âme d’un défunt tra­ver­sait le Styx pour se retrou­ver dans un monde sans soleil, peu­plé d’e­sprits, d’om­bres et de fan­tômes. Puis Jésus, « prémices de ceux qui sont décédés » (1 Co 15.20), est venu dans ce monde de super­sti­tions et de ténèbres pour nous éclair­er. Le mot «  prémices » peut être traduit lit­térale­ment par « pro­to­type ». Jésus est le pre­mier mail­lon d’une longue chaîne de résur­rec­tion, et tous ceux qui suiv­ront lui ressem­bleront par­faite­ment. C’est un mes­sage qui sèche nos larmes, apaise nos craintes et nous assure que nos meilleurs jours sont encore à venir.