Jésus a dit : « Je vais vous pré­par­er une place […], je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aus­si » (v.2–3). À l’époque, c’é­tait la promesse d’un époux à son épouse. Quand deux fiancés obte­naient de leurs familles respec­tives la per­mis­sion de se mari­er, l’homme retour­nait dans le foy­er pater­nel et bâtis­sait une mai­son pour sa future femme. En promet­tant de faire la même chose pour vous, Jésus a élevé la mort au même niveau d’e­spérance que le mariage. De son point de vue, la pro­ces­sion vers le cimetière n’est pas moins exci­tante que la remon­tée de l’al­lée vers l’au­tel. Les deux célèbrent une nou­velle ère, un nou­veau nom et un nou­veau foy­er. Réjouis­sez-vous, votre fiancé céleste vient pour vous emporter dans ses bras ! Si ça vous paraît trop beau pour être vrai, véri­fiez par vous-même. Si vous trou­viez une seule fois dans toute la Bible un pas­sage où Dieu n’a pas tenu une promesse, vous auriez rai­son de douter de celle-là. Le dernier aperçu de la vie vous donne un pre­mier aperçu de Jésus. Parce que le tombeau du Christ est vide, sa promesse ne l’est pas. Il l’a faite il y a deux mille ans, et depuis, il ne cesse de tra­vailler à notre nou­velle mai­son. Pou­vez-vous imag­in­er à quoi elle ressem­blera ? De sa rési­dence sur la minus­cule et aride île de Pat­mos, Jean le vision­naire écrit : « La mer n’ex­iste plus » (Ap 21.1, PDV). Chaque matin, Jean se réveil­lait cerné par la mer. Cette bar­rière le séparait de ses bien-aimés sur le con­ti­nent. Songez à cela : dans votre habi­tat céleste, il n’y aura ni bar­rières ni sépa­ra­tions ni limites.