Ce n’est ni une loterie où une per­son­ne sur des mil­lions gagne le jack­pot, ni un vœu pieux dis­pen­sé au bord de la tombe pour atténuer le deuil. C’est un espoir bâti sur une cer­ti­tude. Jésus a dit : « parce que moi je vis […], vous aus­si, vous vivrez » (Jn 14.19). Paul le dit ain­si : « Tous revivront en Christ, mais cha­cun en son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui appar­ti­en­nent au Christ, lors de son avène­ment » (1Co 15.22–23). Paul écrivait aux chré­tiens de Corinthe, qui adhéraient à la théorie grecque d’un som­bre au-delà. On cher­chait à les con­va­in­cre qu’au­cun corps ne pou­vait ressus­citer, ni les leurs, ni celui du Christ. Les apôtres ne pou­vaient sup­port­er de telles pen­sées. Alors, avec l’élo­quence d’un grand avo­cat dans sa plaidoirie, il rap­pelle les faits : « [Jésus] est ressus­cité le troisième jour, […] il a été vu par Céphas, puis par les douze […], par plus de cinq cents […], par Jacques, puis par tous les apôtres. Après eux tous, il s’est fait voir à moi » (v.4–8). Com­bi­en de témoins ? Une poignée ? Non, des cen­taines ! Et ils n’é­taient pas juste vic­times d’hal­lu­ci­na­tions. Les épi­taphes com­por­tent sou­vent des phras­es telles que : « Il vivra à jamais dans nos cœurs ». Les dis­ci­ples de Jésus ne dis­aient pas cela. Ils l’avaient vu en chair et en os. Si vous croyez que Christ est votre Sauveur, vous aus­si le ver­rez un jour, en chair et en os. En mourant, votre âme par­ti­ra auprès de lui, et à son retour, votre corps ressus­cité s’élèvera pour le ren­con­tr­er dans les airs. « Ain­si nous serons tou­jours avec le Seigneur » (1Th 4.17). N’est-ce pas fantastique ?