William DeVries, le chirurgien à l’origine du cœur artificiel, est le genre de médecin qui se rend le dimanche à l’hôpital, juste pour remonter le moral de ses patients. Il refait même les pansements et s’attarde volontiers pour parler à ceux qui le désirent. Ses amis le traitent de « vieille pantoufle » qui s’adapte à tous les pieds. Il porte des bottes de cowboy avec sa blouse, et répare les cœurs sur un air de Vivaldi. Son ami, le docteur Robert Goodin, dit de lui : « Il a toujours un sourire au bord des lèvres ». Pour DeVries, être « arrivé » ne signifie pas se trouver là où les autres vous servent, mais là où vous pouvez les servir. Chuck Swindoll écrit : « Nous occupons un espace commun mais nous n’avons plus d’intérêts communs. C’est comme si nous étions dans un ascenseur où il était interdit de parler, sourire ou se regarder sans l’autorisation écrite de la direction ». Le lien social se perd ! Nous n’avons plus la même motivation pour aider, encourager et servir nos semblables. C’est pourtant ce qui fait l’essentiel d’une vie pleine et heureuse. C’est ce que Jésus veut dire quand il affirme : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mt 23.11). Tout ce que Dieu vous donne, c’est d’abord un talent à exploiter, puis une graine à semer. Avez-vous reçu une bonne éducation ? Des qualités de meneur ? Plus d’argent que nécessaire ? Vous avez reçu des graines ; semez-les ! Lisez les promesses de Dieu au sujet de la générosité, puis commencez à distribuer aux autres ce qu’il vous a donné. Voilà comment trouver le bonheur !